Hello cher lecteur, j’espère que tu vas bien.
Aujourd’hui, nous nous retrouvons pour un nouvel avis lecture avec mon avis sur “La Part de L’ange” de Maria Adolfsson.
Cela fait quelques mois que je n’ai pas publié de “critique” ; car pour être transparent, j’ai diminué mon rythme de lecture. J’ai, toutefois, découvert certains bouquins, cependant l’envie était moins présente et j’ai eu la fâcheuse surprise d’être quand même déçu par certains ouvrages.
Il y a d’ailleurs un livre que j’ai commencé mais que j’ai abandonné, car clairement : la promesse n’était pas présente à mon goût.
Je lis quand même malgré tout, mais je me suis attaqué à un genre dont je n’ai pas l’habitude. Je pense que sortir de sa zone de confort n’est pas toujours facile, car honnêtement ; même si le livre est plaisant, je n’éprouve pas la même passion dans ma lecture.
J’hésite donc à faire une pause et reprendre un bon thriller bien glauque et violent. Ou un vrai polar avec une ambiance très sombre pour me remettre l’eau à la bouche.
J’ai malgré tout souhaité découvrir la suite des aventures de Karen Eiken dans la région pittoresque des Doggerland. Si tu ne sais pas de quoi je parle, j’avais publié un retour sur le tome 1. J’avais aimé l’atmosphère, surtout le cadre dans lequel l’histoire évolue. Il fallait donc que je poursuive ma découverte et mon immersion.
La part de l’ange : de quoi ça parle?
Les festivités de Noël ne sont pas la période préférée de Karen. Elle qui aimerait être seule, se retrouve au milieu de sa famille et de ses amis. En soi ils ne la dérangent pas, mais ce moment de l’année la pousse vers une nostalgie et surtout des souvenirs plus que douloureux.
C’est donc avec une pointe de soulagement, qu’elle apprend qu’un corps a été retrouvé dans la région de Nooro. Certes ce n’est pas joyeux, cependant, elle pourra noyer sa tristesse dans son travail au lieu de subir les repas de familles déprimants.
Cependant, ce genre de découverte cache souvent de sombres histoires. C’est donc avec la découverte d’un autre crime, la veille du nouvel an que les choses commencent à se compliquer. Effectivement, Karen prend conscience que son entourage sait beaucoup plus de choses qu’il n’en faudrait. Les questions n’ont pas fini de se bousculer dont celle-ci : quels secrets de famille se cachent sous cette histoire de meurtres aux saveurs de whisky?
A quoi ressemble l’ambiance?
Les yeux clos, elle récapitule les informations qu’elle a récoltées sur internet. Le Baudoinia compniacensis est un champignon qui se dépose sur les bâtiments et les arbres et forme une couche noire qui rappelle la suie, dans les zones où sont fabriqués ou stockés les spiritueux. Par exemple dans les distilleries de whisky, du fait du léger pourcentage d’alcool qui s’évapore pendant l’élevage en fût de chêne. Ces précieuses vapeurs qui s’échappent des fûts pour monter au ciel… La part de l’ange, comme on dit dans le métier. […] Il y a aussi des articles sur les riverains qui tentent de faire arrêter la production parce que le marché immobilier chute avec la prolifération de ce champignon noir sur les bâtiments. […] Par contre Karen n’a aucun souvenir d’un tel litige à Nooro. Ici, le marché immobilier peut difficilement descendre plus bas avec toutes ces maisons vides. Quant aux façades charbonneuses, les gens n’y voyaient rien d’inquiétant. Si toute l’île reposait sous un voile noir, c’était à cause du charbon. […] Voilà ce que Karen et les insulaires ont admis aveuglément.
La part de l’ange : savoureux ou fade?
J’ai découvert l’univers de Maria Adolfsson dans son premier tome “Faux pas”. J’avais aimé le décor planté, de cet archipel fictif ; froid, sombre et à l’ambiance quasi mystique. J’étais donc très curieux de découvrir la suite de Karen, personnage haut en couleur.
L’intrigue fonctionne parfaitement
Bienvenue dans un univers froid, enneigé et sombre : typique des polars nordiques. Le décor planté, on retrouve une Karen forte mais très sensibilisée par les évènements du premier roman. Bien que La Part de l’Ange possède une histoire indépendante, je conseille de lire le premier tome. Cela permettra une meilleure compréhension de certains passages.
Le voyage dans cet univers est très bien écrit ; je me suis vu en tant qu’observateur, suivre les aventures que Maria Adolfsson relate.
Nous sommes vite happés par l’histoire, avec l’envie de creuser, de découvrir ce qu’il se passe et de rassembler les pièces du puzzle pour résoudre l’enquête.
Une histoire finement présentée, qui offre un vrai suspens et de nombreux rebondissements.
La place des femmes
La Part de l’ange évoque également un sujet important d’actualité : la violence conjugale. Effectivement, l’une des amies de Karen est victime de violences de la part de son mari. Cette histoire, évoquée en second plan prend une autre tournure au fil du roman.
Karen se retrouve prise entre deux feux : réagir en tant qu’amie prête à tout pour protéger ses proches : ou en tant que policière avec les procédures que sa fonction impose. Quel chemin doit-elle prendre et surtout quelles actions envisagées pour aider son amie?
En somme La Part de l’Ange, comme le note la 4ème de couverture : “se savoure comme un bon whisky.” Il a de la saveur, de la puissance et surtout cette petite brulure qui fait mal à la gorge au fur et à mesure des évènements.
Mais ce n’est pas simplement un bon polar. Des sujets de société sont soulevés, avec plus ou moins de vivacité et d’importance. Mais, des petites notes sont dispersées tout au long du récit.
Voilà cher lecteur, j’ai hâte de découvrir le prochain roman de Maria Adolfsson.
Et toi quelle est ta dernière lecture? Dis-moi dans les commentaires, je suis toujours curieux d’avoir de nouvelles idées de bouquins à dévorer.
A la semaine prochaine