Hello cher lecteur, j’espère que tu vas bien.
Aujourd’hui, je te donne mon avis sur Les Promises, le dernier thriller de Jean-Christophe Grangé. Le maître du thriller français a publié en 2021 son dernier roman, et il était impensable de passer à côté.
Si ce roman t »intéresse, ou si tu l’as déjà lu, la suite est faite pour toi 🙂 

 

Les Promises, le résumé

Elles passent leur temps à l’hôtel Adlon de Berlin pour parler, se raconter les potins et boire des coupes de champagne. Elles sont insouciantes durant cette époque où l’Allemagne menace l’Europe d’une nouvelle Guerre mondiale. Ces femmes sont les promises : les grandes dames du Reich, mariées à de hauts dignitaires nazis et admiratives d’Hitler.

Ces femmes sont aussi les victimes de meurtres mystérieux et sanglants, laissées au sol éviscérées et sans chaussures…

Le régime nazi ne souhaite pas effrayer la population ; perdre la face n’est pas dans la logique aryenne. Alors, pour cela ils envoient Frans Beween ancien de la SA et nouvellement gradé à la gestapo ; haineux du monde mais pas tellement nazi dans l’âme qu’il n’en paraît.

L’enquête s’avère beaucoup plus compliquée, car les officiers de la gestapo ne sont pas habitués à traquer de réels coupables. Il va donc s’entourer de Simon Kraus, célèbre psychanalyste, qui adore coucher avec ses patientes pour arrondir ses fins de mois ; et Mina von Hassel, riche héritière et psychiatre dans un établissement oublié.

Un trio saugrenu, à la limite de la légalité, qui va mener l’enquête sur cette histoire des plus explosives pour le Reich. Les surprises vont se multiplier et nos trois compères vont avoir du fil à retordre, dans une période où la guerre se profile et le nazisme sème la terreur la plus absolue dans toute l’Europe.

 

Un extrait du thriller Les Promises

“Très vite, Simon avait aussi commencé à travailler, notamment dans les brasseries. C’est là qu’il avait vu naître le nazisme, le vrai.
Aujourd’hui, il était admis que la Maison Brune était née de la capitulation allemande, de cet immonde traité de Versailles, de l’humiliation du peuple germanique. Peut-être. Mais le nazisme était surtout né de la bière. Dans ces relents moisis de houblon et ces vapeurs d’alcool qui faisaient macérer les cerveaux. Dans ces brasseries enfumées qui puaient l’éructation et la pisse, et ressemblaient le soir, sous les chandelles vacillantes, à de gros organes sanglants où germaient ces putains d’idées antisémites, cette aspiration à mettre tout le monde au pas et à écraser les peuples d’Europe…”

“A la Gestapo, on n’était pas assis sur un siège éjectable, mais plutôt sur sa propre tombe.”

 

Les Promises, mon avis 

A chaque fois que je commence un livre de Jean-Christophe Grangé, c’est la loterie : à savoir soit je vais adorer, comme par exemple La Terre des Morts, soit je vais beaucoup moins accroché.
En lisant le synopsis de “Les Promises”, j’ai été directement attiré vers cette histoire ; notamment grâce à situation dans le temps. J’aime beaucoup apprendre et découvrir des choses et/ou éléments sur la Seconde Guerre mondiale. Cette dure période de notre histoire me passionne.  Ma curiosité a donc été aiguisée tout de suite !

Un scénario un peu long

La mise en route du scénario n’est pas très rapide, il faut en effet attendre la 2nde partie du roman pour que l’action commence enfin à apparaître et que l’intérêt soit capté.

J’ai par ailleurs trouvé que certains éléments n’étaient pas d’une grande importance et servaient plus à meubler qu’à autre chose…

Les Promises et les personnages 

Ils sont très bien construits, creusés et précis, et les trois protagonistes s’opposent en tout point de vue. Effectivement, on assiste à la rencontre d’un gestapiste totalement obnubilé et de deux psys, qui sont à l’opposé en matière d’idées, de style et surtout de conception de la vie. Toutefois, le mélange se révèle loufoque et très savoureux.

Je ne sais pas exactement quoi penser des clichés qui sont dépeints concernant les personnages. Ils peuvent déranger, cependant, je trouve qu’ils apportent cette touche humoristique et décalée. Par exemple, Frans Beween de la Gestapo, représente le bourrin dans toute sa splendeur, lobotomisé par les protocoles. Néanmoins, il  révèle, à sa manière, le contrôle qui a été imposé et cette lobotomie mise en place par le régime. L’idée ne m’a donc pas surprise, au contraire.

Une seconde partie entraînante

Les Promises se révèlent être vraiment attrayant à la deuxième moitié du roman. Les rebondissements sont nombreux et J.C Grangé sait nous servir cette psychologie, ce côté un peu barbare et trash que l’on aime dans ses lectures. Le tout, avec une pointe d’humour et de subtilité. Il arrive un moment où l’on ne comprend plus rien et toutes les théories s’affrontent afin de connaître le qui, du pourquoi du comment et surtout du quand… C’est une réelle bataille psychique pour tenter de trouver le dénouement et surtout de comprendre ce qu’il se passe. Cependant, ce n’est pas aussi facile ; même si certains indices se regroupent au fur et à mesure, car ces derniers se sont succédé au sein de l’histoire.

J’ai aimé lire “Les Promises”

Même si l’intrigue a du mal à se mettre en route et que les débuts semblent ennuyeux, j’ai retrouvé la patte de Grangé que j’ai aimée dans d’autres romans et que j’ai moins appréciée dans d’autres. Pour moi ce thriller est une œuvre à déguster, à comprendre et à lire avec le plus grand déplaisir… Tu as saisi le jeu de mot?

J’avais un peu peur malgré tout d’une plongée dans cette période, car j’ai déjà été déçu par certaines fictions, que je n’ai même pas terminées tellement c’était une chiotte ; cependant le pari est réussi pour Les Promises, qui m’a séduit et surtout surpris.

Et toi, tu l’as découvert?

 

A la semaine prochaine.

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